13-01-2001 PATTAYA
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Wat Yansangwararam
17 km au sud de Pattaya. Il vaut
mieux avoir votre propre véhicule pour la visite sur place. Sur Sukhumvit,
tournez au km 160 suivant le panneau, situé après l’Ocean Marina et avant
Nong Nooch Garden. Continuez sur quelques kilomètres et le lac entouré de
pavillons religieux (ya même un chalet Suisse) apparaîtra dans toute sa
sérénité. L’ensemble du domaine est sous le patronage de Sa Majesté.
Goûtez à la paix de ce lieu hors du temps et propice à la méditation :
laissez votre esprit se désaltérer à la source. Sinon vous pouvez toujours
pique-niquer en buvant un coup. Mais ne manquez surtout pas la visite du
Temple-Musée Royal Chinois qui vous laissera découvrir ses splendeurs pour
la modique somme de 50 baht. Un peu plus loin, après différents temples,
les moines ont leurs ermitages dans la forèt clairsemée, et suivent la
voie du Boudha (c.a.d. l’Eveillé). Il y a une vue super-méga-top depuis le
magnifique petit temple en haut de la colline accessible par une route en
lacets ou par un impressionnant escalier de plus de 200 marches. De ce
belvédère, vous pouvez admirer, à 2 km au sud, la gigantesque image du
Boudha sur le flanc d’une colline escarpée (car amputée, conséquence
d’extraction de pierres à la dynamite). Cette icône dorée de 160 m de haut
sur 150 m de large a été gravée au rayon laser (sur ce qui reste de Khao
Chee Jan, la colline en question) à l’instigation du Patriarche Suprême de
Thaïlande et sous la supervision du Roi. Pour plus de renseignements :
038-237-642.
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Il suffit de faire quelques kilomètres en dehors
de la ville pour retrouver la Thaïlande authentique, sa culture
religieuse et ses traditions spirituelles. Sans compter quelques
ajustements harmonieux grâce aux techniques occidentales.

Toujours dans le domaine du Wat Yan Sangwararam
(voir Gavroche du mois de juin), après la visite du temple-musée
chinois, on peut, par un chemin bitumé, traverser une forêt où les
bonzes ont leurs ermitages et suivent la voie du Bouddha en se retirant
du monde pour méditer.
Non loin de là, une surprise attend les visiteurs téméraires: une vue
panoramique s’offre au regard depuis le magnifique petit sanctuaire,
situé en haut d’une colline accessible par une route en lacets ou par un
impressionnant escalier de 288 marches. Cet oratoire est supposé abriter
une empreinte du pied du Bouddha.
De ce belvédère, vous pouvez admirer, à deux kilomètres au sud, la
gigantesque image du Bouddha sur la paroi d’une montagne escarpée, du
nom de Khao Chee Chan (le Mont de la nonne Chan) qui servit de carrière
d’extraction de pierres pendant la guerre du Vietnam pour la
construction de l’aéroport d’U-Tapao et des routes locales. Il est très
facile de s’y rendre depuis le Wat Yan Sangwararam en suivant les
panneaux indicateurs.
Les étrangers disent «La colline du Bouddha» pour simplifier, mais ce
portrait de l’Eveillé a été baptisé «Phra-Phuttha-Maha-Vachira-Uttam-Opas-Satsada»
(Bouddha, le maître qui illumine et brille comme le diamant), par le roi
Bhumibol lui-même. Sa Majesté avait initié le projet courant 1976 en
prévision du cinquantième anniversaire de son accession au trône (jubilé
d’or), célébré en 1996.
L’image mesure 109 mètres de haut sur 70 de large. C’est la plus grande
effigie du Bouddha au monde. Elle a d’abord été gravée en deux jours par
la projection d’un rayon laser mais il fallut ensuite des mois pour
incruster les contours à la feuille d’or. Coût de l’opération: environ
150 millions de bahts!
Des ouvriers spécialisés (une trentaine) ont dû être formés à la varappe
pour réaliser cette œuvre unique en son genre. Conçue par le Département
des Beaux-arts (dans un mélange des styles Sukhothai et Lanna), elle
représente le Bouddha en méditation, installé sur un lotus géant, la
main gauche en son giron, paume vers le haut, et la dextre reposant sur
le genou, les doigts pointant vers la terre, dans la situation dite de «Mara-Vijay»
(prononcé Man-Vitchaï) ou «Victoire sur Mara» le tentateur. Selon la
légende, ce dernier essaya en vain de détourner le ‘presque’ Bouddha de
son cheminement intérieur qui le conduisait à la libération spirituelle.
Au pied de cette vénérable falaise, un parc a été aménagé, avec des
plans d’eau, des pavillons ouverts pouvant abriter les pèlerins, des
temples miniatures et des jardins ornementaux. Non loin se trouvent les
vignobles du domaine Silverlake qui ne proposent pour l’instant que du
jus de raisin. Il est bien sûr question d’y produire du vin, mais les
essais de vinification ne sont pas con-cluants et personne ne peut
encore dire quand sortiront les premières bouteilles.
Autre curiosité de ce domaine: un petit amphithéâtre à ciel ouvert, en
maçonnerie, a été construit au bord de l’eau. Prévu pour l’organisation
d’évènements musicaux, il a déjà vu passer (en marge du festival de Hua-Hin)
des artistes comme Billy Cobham et Bill Bruford, deux grosses pointures
du jazz-fusion. Le premier a joué avec Miles Davis et John McLaughlin
(parmi les plus connus) et le second avec les groupes Yes, King Crimson
et Genesis, entre autres. Il n’y a pour l’instant pas de programmation
régulière mais cela prouve que Pattaya peut offrir autre chose que ce
pour quoi elle est connue...
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